Google lève le voile sur le Pixel 10, le Pixel 10 Pro et le Pixel 10 Pro XL, trois modèles qui misent sur l’intelligence artificielle et l’expérience logicielle. Entre nouveautés séduisantes, limites techniques et choix contestés comme l’abandon progressif de la carte SIM, cette génération divise. Alors, faut-il craquer ou passer son chemin ?
Un processeur Tensor G5 tourné vers l’IA mais qui reste à la traîne
Le Tensor G5, puce maison de Google, privilégie la gestion intelligente et l’efficacité énergétique. Mais les chiffres ne mentent pas : environ 1,2 million de points sur AnTuTu, contre plus de 2,2 millions pour les références Snapdragon 8 Elite et Apple A18 Pro. Les joueurs ou les créateurs de contenus gourmands ressentiront vite les limites, accentuées par un refroidissement encore insuffisant.
Une partie photo qui reste solide mais sans vrai bond en avant
La photo reste la signature des Pixel. Le modèle standard gagne enfin un téléobjectif, mais au prix de capteurs principaux et ultra grand-angle plus modestes que ceux du Pixel 9. Les versions Pro reprennent presque à l’identique le matériel précédent. Google mise plutôt sur de nouveaux outils logiciels comme Camera Coach ou Auto Best Take. Pratiques, mais pas de quoi bouleverser l’expérience d’un utilisateur de Pixel 8 Pro ou 9 Pro.
L’eSIM imposée : une contrainte pour les voyageurs
Aux États-Unis, Google a supprimé le port SIM physique. Une transition forcée qui complique la vie de ceux qui changent souvent de carte en voyage ou travaillent avec plusieurs lignes. Même si certains marchés conservent encore la SIM classique, la tendance est nette : Google pousse vers l’eSIM coûte que coûte.
Batterie et recharge : des chiffres corrects mais en retrait
Les capacités oscillent entre 4 870 et 5 200 mAh selon les modèles. Suffisant pour une journée, mais loin des records. La recharge filaire plafonne à 29 W pour le Pixel 10 et 39 W pour le Pro XL, quand OnePlus ou Xiaomi dépassent déjà les 100 W. Même en sans-fil, le nouveau standard Qi2 est limité à 15 W (25 W pour le XL). Autre détail frustrant : aucun chargeur n’est fourni dans la boîte.
Des outils basés sur l’IA prometteurs mais encore imparfaits
Google introduit de nouvelles fonctions comme Magic Cue (aide à la mise en scène photo), Add Me (ajout d’une personne absente sur une photo de groupe) ou Pixel Journal (journal numérique). Des idées intéressantes, mais pas totalement abouties. Add Me échoue souvent en basse luminosité, Camera Coach donne parfois des conseils hors contexte et Pixel Journal manque de personnalisation.
Alors, à qui s’adresse vraiment le Pixel 10 ?
Si vous possédez un smartphone plus ancien, le Pixel 10 est une montée en gamme séduisante grâce à ses mises à jour logicielles étendues et son excellente caméra. Mais pour les détenteurs de Pixel 8 Pro ou Pixel 9 Pro, l’évolution reste limitée. Ceux qui veulent la puissance brute, la recharge ultrarapide et des innovations marquantes devraient se tourner vers un Galaxy S25 Ultra ou un Xiaomi 15 Ultra.
Avec le Pixel 10, Google mise sur l’expérience logicielle et l’intégration de l’intelligence artificielle, quitte à délaisser les records techniques. Un pari audacieux, qui séduira certains utilisateurs… mais qui laissera les plus exigeants sur leur faim.
J’ai été captivé par les possibilités infinies de l’IA, des systèmes de reconnaissance vocale aux algorithmes de machine learning qui transforment notre interaction avec la technologie. Mes expériences et mes recherches dans ce domaine enrichissent notre site de contenus profonds sur les avancées de l’IA et leur impact sur notre quotidien.