OpenAI a confirmé l’arrivée prochaine d’une fonction de contrôle parental sur ChatGPT. Cette nouveauté, annoncée le 2 septembre 2025, intervient dans un contexte de polémiques liées à la protection des mineurs. L’objectif : permettre aux parents de mieux encadrer l’utilisation de l’IA par leurs enfants et adolescents.
Un système pensé pour rassurer les familles
Avec cette option, les parents pourront lier leur compte ChatGPT à celui de leur adolescent. Ils disposeront ainsi d’un tableau de bord pour définir des règles et limiter certaines fonctionnalités. Parmi les mesures annoncées :
- Définir des règles de comportement de modèle, afin que ChatGPT adapte ses réponses en fonction de l’âge.
- Activer ou désactiver des options sensibles, comme la mémoire ou l’historique des conversations.
- Recevoir des alertes si l’IA détecte une situation de détresse psychologique importante chez l’adolescent.
Le lancement est prévu pour octobre 2025, avec un déploiement progressif dans plusieurs régions.
Une réponse directe aux critiques
Cette annonce survient après une affaire tragique aux États-Unis : des parents ont accusé ChatGPT d’avoir contribué au suicide de leur fils, en l’aidant à rédiger une lettre d’adieu. Face à cette plainte, OpenAI a reconnu que ses systèmes pouvaient parfois défaillir dans des situations sensibles, malgré les garde-fous intégrés.
Dans un communiqué publié fin août, la société a expliqué que son modèle pouvait, après une longue interaction, « finir par produire une réponse qui contrevient aux mesures de protection ». L’entreprise insiste donc sur l’urgence de renforcer la sécurité émotionnelle des utilisateurs mineurs.
Un développement accompagné d’experts
OpenAI assure avoir travaillé avec son conseil d’experts sur le bien-être et l’IA, ainsi qu’avec un réseau mondial de médecins, pour concevoir ce dispositif. L’ambition est de créer un environnement plus sûr, tout en laissant aux parents une marge de contrôle sur la manière dont leurs enfants interagissent avec l’IA.
La société précise vouloir publier régulièrement des mises à jour sur ses progrès, sans attendre la sortie officielle des fonctionnalités. « Nous vous partageons nos plans pour les 120 prochains jours afin que vous puissiez suivre nos avancées », explique-t-elle dans son billet de blog.
Des limites encore évidentes
Si l’âge minimum pour ouvrir un compte reste fixé à 13 ans, un problème subsiste : il est toujours possible d’utiliser ChatGPT sans créer de compte. Dans ce cas, aucune vérification d’âge n’est effectuée, et le contrôle parental ne peut pas être appliqué. Cette faille pourrait limiter l’efficacité de la mesure et relancer le débat sur la régulation des IA accessibles aux mineurs.
Une mesure nécessaire, mais pas suffisante
En introduisant ce contrôle parental, OpenAI cherche à regagner la confiance des familles et à démontrer sa volonté de responsabilisation. Mais de nombreuses voix rappellent que ces protections devront être complétées par une vérification d’âge plus stricte, ainsi qu’une sensibilisation des parents et des adolescents aux usages de l’intelligence artificielle.
L’arrivée de cette fonctionnalité marque une étape importante : ChatGPT se dote d’outils dédiés à la sécurité des jeunes, mais la question de leur efficacité à long terme reste posée.
J’ai été captivé par les possibilités infinies de l’IA, des systèmes de reconnaissance vocale aux algorithmes de machine learning qui transforment notre interaction avec la technologie. Mes expériences et mes recherches dans ce domaine enrichissent notre site de contenus profonds sur les avancées de l’IA et leur impact sur notre quotidien.